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JOUEF HJ 2367 2D2 5401 VERTE DEPOT DE MONTROUGE EPOQUE III

(Code: HJ 2367)
195,00 €
(-10,26%) 175,00 €
Demande d'information

 

En 1937, la ligne de chemin de fer de Paris au Mans est électrifiée en courant continu 1 500  V dans le cadre du plan Marquet. Pour concevoir les locomotives destinées à remorquer les rames de voyageurs à vitesse élevée, les dirigeants du chemin de fer de l'État profitent de l'expérience du PO avec les E 500 livrées à partir de 1933 et qui donnent satisfaction.

Ils passent commandent auprès des sociétés CEM (équipement électrique) et Fives-Lille (caisse et équipement mécanique) de 25 locomotives étroitement dérivées des E 500. Les deux derniers exemplaires, qui devaient être fabriqués par l'industrie allemande au titre des dommages de guerre 1914-1918, sont en définitive construits sur le modèle des 2D2 5000 du Midi, ce qui réduit la série à 23 unités.

Caractéristiques techniques

Les 2D2 500, renumérotées par la SNCF dans la série des 2D2 5400 en 1950, reprennent à l'identique les caractéristiques électriques et mécaniques des machines du PO dont elles dérivent. Elles ne sont toutefois pas équipées du freinage par récupération, jugé inutile en raison du profil de la ligne qu'elles sont destinées à parcourir4, ni du freinage rhéostatique5. Les quatre moteurs sont entièrement suspendus et chacun d'entre eux est relié à un essieu par une transmission Buchli6. Les moteurs peuvent être alimentés en série, en deux séries de deux moteurs en parallèle, ou totalement en parallèle.

 

Elles doivent leur ligne plus moderne, qui inspirera les concepteurs des 2D2 9100, à l'architecte industriel Henri Pacon. Il conçoit pour elles des faces frontales aérodynamiques, débarrassées des capots de leurs devancières, et pourvues d'un unique phare qui surmonte le sifflet, ce qui leur vaut le surnom de Cyclope. Cette particularité est due à l'admiration de Pacon pour l'esthétique de la GG1 du Pennsylvania Railroad. Henri Pacon modernise également les flancs de caisse avec quatre hublots qui éclairent les coursives intérieures. La disposition des équipements à l'intérieur de la caisse se fait toutefois au détriment de l'accessibilité à certains organes4. À l'occasion des Grandes Révisions Générales des années 1962 à 1965, les locomotives reçoivent des faces frontales munies d'un éclairage unifié à deux feux et leur avertisseur est reporté en toiture8.

Comme pour les 2D2 5500, leur vitesse est portée de 130 à 140 km/h par l'adoption de boîtes à rouleaux.

Malgré leurs qualités (puissance, fiabilité), l’exiguïté et l'inconfort de leurs cabines de conduite font qu'elles restent peu appréciées des conducteurs

Sources d'information WILKIPEDIA